« Elle me manque car elle me touche…elle me touche beaucoup et elle me manque souvent….touché coulé… relation à la manque…se toucher sans se manquer, manqué ! »
Notre langue est folle dès lors qu’il s’agit d’envisager les relations humaines et de les décrire, de les écrire au plus près sans se toucher, mais les couler dans les yeux et les pas de l’autre, sans que les yeux coulent, sans que les doigts se touchent, alors que les mots et le temps coulent sans cesse, toujours dans le même sens, ce sens que nous regardons comme un fleuve à sens unique et chaque goutte passée nous manque au point que nous ne voyons pas forcement la suivante. Nous risquons de la manquer.