J’ai avalé des pépins de travers! C’est grave Docteur ? ou comment se draper dans une posture pour « casser » l’Autre, le dénier, le noyer vif. Anzieu revient! ils sont devenus à nouveau fadas…
références du débat : un article de Médiapart intitulé « Un ponte de la psychanalyse visé par une enquête pour violences sexuelles » et post Facebook évoqué dans cet article…Les éléments divers de cette « affaire » sont facilement trouvables dans les médias et réseaux.
« Comme c’est étonnant, quelque soit le débat et son objet que quelqu’un comme Monsieur FRUITIER sacralise un « droit de réponse » , très poliment avec une introduction au conditionnel et un final avec la sainte onction de Maitre CELEBRE (en fait onction très partielle) ce qui souligne le sérieux de la démarche et donc du fond de la protestation. Demander un droit de réponse, why not, mais si le texte de la phrase incriminée est bien exacte, celle du communiqué, je pense utile de demander à Monsieur PRUNIER son avis sur la polysémie complexe des mots de cette phrase et les lectures possibles de la suite de son courrier.
je cite : » GP en a été le « lanceur d’alerte » : ce statut est protégé par le droit français. »
» Lancer une alerte est une chose qui peut en certains cas être soit une information sans citer personne, soit une information liée à un individu ou plusieurs…Le lanceur d’alerte doit être autant protégé à mon avis que la personne présumée innocente qui fait l’objet de l’alerte lancée. On peut même envisager qu’une démarche de lanceur d’alerte puisse être une stratégie pour dévaloriser quelqu’un, voire répandre des fausses nouvelles à son encontre, en s’appuyant sur des témoignages anonyme pour le lecteur du communiqué. On peut pervertir et tordre en tous sens le Droit et ses garanties légitimes et légales… Déposer une plainte n’entraine pas la culpabilité de quelqu’un, diffuser l’information disant qu’une série de plaintes ont été déposées ne qualifie pas la culpabilité de X ou Z et ne donne pas statut de lanceur d’alerte à celui ou celle qui prétendrait le devenir. C’est la justice qui peut conclure à une culpabilité dans le cadre des règles et procédures légales. Pas Monsieur Poireau même s’il parle de lui à la troisième personne!
Monsieur Poirier, le mot est une richesse humaine certes mais il n’est pas « la chose » il n’est pas collé à la réalité suivant le bon vouloir du locuteur, fut-il un intellectuel de renom, un psychanalyste, un politicien, un savant etc.
Exemple :
Il est courant et évident de penser et de dire me semble-t-il que dire de son voisin instituteur qu’il fait l’objet de plaintes pour des soupçons de pédophilie ne relève pas du seul champ de l’information « seulement rendue publique » comme vous qualifiez votre démarche. Qu’en est-il de la notion de calomnie lorsqu’on réunit des éléments épars, que l’on mixe les mots et que l’on cite des personnalités éminentes voire même un ministère de la France : cuisons à feux doux et rajoutons la caution d’un grand avocat qui dans votre citation ne traite que de la question des conditions d’un droit de réponse. Mais bien sûr citer Maitre CELEBRE, »mon avocat », est un élément de poids. Le poids des mots le choc du vide vous sidèrent-ils Monsieur PECHER ?
Lancer une alerte, pourquoi pas mais aussi…. pour quoi ? les maux des mots sont si chauds ? Je m’inquiète de votre santé, en tant que lanceur d’alerte bien entendu, ce qui…me met à ‘abri de toute récrimination…n’ayant pas les moyens d’avoir un ténor du barreau pour me défendre des plaideurs impénitents ayant mal lu ou relu Racine.
Il me semble intéressant de pouvoir, et je le fais sans votre talent hélas, déconstruire un peu votre réponse (votre Droit de réponse pardon) à un communiqué de la Société savante se mêlant d’histoire du grand champ de la psychiatrie et de la psychanalyse (je ne me souviens plus de l’acronyme exact mais les lecteurs reconstitueront)
Il me semble terrible que les milieux de la psychanalyse française en soient encore là, au stade de petites guerres d’égo et de grands principes qui ont abouti en fait à la quasi disparition de l’approche psychanalytique au sens large dans la psychiatrie française de tous les jours. C’est regrettable et je plains mes collègues, (j’étais un travailleur de la santé mentale dans un HP pendant plus de 40 ans) et il me semble que déconstruire l’intox sur l’autisme et les classification des DSM en série et les recommandations « savantes » de la HAS, la lutte contre le pouvoir des labos dans les politiques de santé mentale serait un combat plus pertinent pour redonner aux générations de soignants, de cliniciens, de patients , le sens de l’histoire de nos disciplines, l’histoire des origines qui fait tant défaut.
Et en cela la Société d’Histoire citée plus haut, comme d’autres, sont des instruments précieux. Merci à elles et eux.
Le reste me semble hélas minable : c’est l’histoire de deux astronautes perdus dans l’espace et qui se disputent la dernière bouteille d’oxygène.
NB : il y a des combats légitimes qui aboutissent à des pratiques qui ne le sont pas. On peut serrer dans ses bras très fort un enfant qu’on aime mais aussi l’étouffer en le serrant trop fort dans une montée d’angoisse et manquer le tuer, en l’amenant cyanosé aux urgences (du vécu concret). Il y a des journalistes animés par des causes justes qui dérapent dans les virages! Edwy, cher camarade, tu pourrais peut-être inscrire au plan de formation de tes équipes des remises à niveau de cours de conduite…automobile bien sûr!
PS : Monsieur PISTACHIER je ne sais même pas si un jour vous lirez ces lignes et, je dois le reconnaitre, je m’en fous totalement. Par contre les presque 3000 abonnés de mon blog fantaisiste et peu sérieux les liront j’espère et iront se renseigner plus avant.